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Alarmante banalisation des vigiles… à l’université aussi
Le monde diplomatique, janvier 2008
mercredi 2 janvier 2008, par
Voici le début d’un compte rendu fait par une enseignante de Lyon II en décembre 2007, et intégré au dossier du "Monde diplomatique" sur la banalisation des vigiles :
"Certains étudiants et enseignants s’opposent à la loi Pécresse. Les étudiants ont choisi le blocage de l’université comme mode d’action. On peut être pour ou contre, je ne suis pas sûre que ce choix ait rendu service aux manifestants et à leur image, mais aujourd’hui, à la limite, peu importe. On a, pour l’instant, dépassé ce débat."
Pour lire la suite de cette relation.
Et pour le dossier sur les vigiles :
"En quelques années, l’insécurité est devenue l’un des thèmes-phares du discours politique, tous partis confondus. Mobilisant police et gendarmerie, le plan Vigipirate a été lancé dès 1978 pour lutter contre toute menace de déstabilisation intérieure venue d’une puissance étrangère. Jamais abrogé, réactualisé après les attentats du 11-Septembre, cette fois pour lutter contre le terrorisme, il est devenu Vigipirate renforcé, auquel participe également l’armée. Portée par le climat d’inquiétude, la participation d’entreprises privées à des missions de sécurité publique va crescendo : gardiens de parking ou de supermarché, maîtres-chiens, intervenants sur alarme, vigiles… Grâce aux sociétés de surveillance, l’ordre règne sans que la police ait besoin de se montrer. Car, bien que les fonctions de ces agents de prévention et de sécurité (APS) soient avant tout d’ordre « économique », leur banalisation et les pouvoirs de contrôle qu’ils s’arrogent, aux frontières de la légalité, font peser un risque sur les libertés publiques. D’autant plus sérieux que les citoyens semblent s’en accommoder."
Et la suite.