La semaine de SLU du 7 au 13 octobre 2013

Quelques nouvelles… automnales, dirons-nous.

Celle qui nous touche le plus ces jours-ci : le suspens de SLR pendant un an…

Outre ce que cette décision signifie pour les chercheurs qui adhéraient à l’association et souhaitaient qu’elle continue, elle n’est pas sans répercussion pour SLU : nous étions plus forts ensemble … et même dans les manifs clairsemées de ce printemps.

Cela dit, ce suspens n’est pas une fermeture. Il va falloir réfléchir fortement à ce que l’on veut, au sens d’une reprise, et sur quelles bases : il va falloir revenir sur la place des associations auprès des syndicats, sur leur rôle spécifique, et puis savoir l’on veut continuer d’avoir un niveau national de réflexion et de lutte. Le niveau local (tellement mis en avant par la loi LRU) nous aurait-il déjà si bien absorbés que nous sommes épuisés par les combats locaux ou n’imaginons plus de nous engager à une autre échelle ?

L’état des universitaires, pardon : des universités

 communiqué de Sud-Education sur le projet de statut des EC : plus d’évaluation, meilleur soumission
 et celui du SNPREES-FO sur le même sujet

 Communiqué de Sud-Etudiants sur le début de mobilisation dans les facs
 Et de fait, en voici des motions, sur les restrictions budgétaires
 Et à Béziers, la lutte continue
 Et en Alsace, bilan intersyndical des difficultés budgétaires
 Et à Paris 3, trois enseignants-chercheurs du département LLFL (Snes-Up, QSF) s’adressent aux personnels de la fac sur "l’avenir des universités parisiennes"
 Et au PRES SPC (Sorbonne Paris-Cité), on a choisi de fusionner pour avoir chaud en temps de misère
 Et à Aix-Marseille University, on écoute les acteurs économiques

L’état des organismes

 à l’INria, on abandonne le fonds documentaire (c’est vrai, tant de paperasse) selon un communiqué du Snes-Up
 les élus au Conseil scientifique du CNRS font un gros travail d’analyse et de compte rendu, on apprend beaucoup dans ces recensions sur le devenir de l’organisme dans les structures d’ensemble

Le coin du n’importe quoi (c’est FUN)

 Que ferait le MESR sans le Monde pour "rechâcher" ses communiqués et ses éléments de langage ? Là c’est le MOOC, le numérique, le grand dada de Furioso avec son panache blanc (voir aussi ici)
 La revue "Science" a une idée moins rose de ce qui peut arriver dans le monde merveilleux des revues numériques

Le côté du petit calculateur

 Henri Audier fait une revue de presse sur le CIR