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Éducation : urgences et premières revendications - VousNousIls, 9 mai 2012
jeudi 10 mai 2012
Au lendemain de l’élection du nouveau président de la République, l’école est au cœur du débat. Si les syndicats enseignants se disent rassurés par l’élection de François Hollande, la rentrée ne s’annonce pas moins difficile. Ils rappellent leurs revendications et de son côté, le nouveau gouvernement devrait très vite prendre des mesures d’urgence.
Sandra Ktourza
Les syndicats respirent, mais l’école n’en demeure pas moins en crise. Alors que se déroule actuellement à Lille le congrès du SNPDEN-UNSA , premier syndicat des personnels de direction de l’éducation nationale, Philippe Tournier, son secrétaire général, indiquait, à la veille du congrès à l’AEF, que "Pisa 2012 devrait être une nouvelle gifle".
Espoirs, attentes, revendications
Pour sortir de la spirale de l’échec, il faut pour lui "sortir la scolarité obligatoire du monde de la compétition, une compétition qui commence dès la maternelle avec le début de l’apprentissage de la lecture. Certains sont d’ailleurs exclus très tôt sans que l’on sache bien pourquoi". Par ailleurs estime-t-il, "si l’école veut réaliser les valeurs qu’elle promeut, les solutions sont déjà connues depuis 30 ans : réduire le nombre d’heures de cours, raccourcir les vacances d’été, rendre le système moins élitiste".
De son côté, le SNES, premier syndicat du secondaire, interpelle déjà le futur ministre de l’éducation, dans un communiqué le 7 mai stipulant qu’"un plan d’urgence pour la rentrée 2012 doit être le premier pas d’un renouveau pour l’Éducation et particulièrement le second degré".
L’enseignement supérieur n’est pas en reste : le SNESUP-FSU, premier syndicat de l’enseignement supérieur, indiquait l’AEF le 7 mai, demande à être reçu au plus vite, et réclame "l’abrogation du pacte pour la recherche, de la loi LRU et de ses décrets d’application (comités de sélection), du décret statutaire des enseignants-chercheurs, par l’abandon des processus dits ’d’excellence’ pour stopper le creusement des inégalités entre établissements, l’abrogation des textes liés à la formation des enseignants et l’abrogation de la circulaire Guéant".
Enfin, les syndicats dans leur ensemble attendent la "grande conférence économique et sociale" inscrite au programme de François Hollande, qui devrait avoir lieu mi-juillet.
Les syndicats rassurés par l’élection du nouveau président, sont néanmoins dans l’attente de mesures rapides et concrètes.
Un chantier colossal
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