Accueil > Statuts et précarité > Lettre du collectif des doctorants, ATER et post-doc de l’université de Rouen (...)

Lettre du collectif des doctorants, ATER et post-doc de l’université de Rouen aux membres du CS de l’université - mars 2011

samedi 19 mars 2011

Le collectif des doctorants, ATER et postdoctorants de l’Université de Rouen s’inquiète de la faible rémunération allouée pour le recrutement de trois postdoctorants pour l’année 2011-2012.

L’appel à candidatures indique un salaire mensuel d’ « environ 1600 euros brut mensuel », soit 19 200 € brut/an, pour un concours d’importance puisqu’il doit permettre aux laboratoires de l’Université de développer leurs activités de recherche à l’international.

Ce niveau de rémunération est bien bas pour un recrutement temporaire, qui concerne des étudiants titulaires du plus haut niveau de qualification universitaire français (HDR exclue). De plus, ce type de contrat de recherche requiert un investissement qui on le sait dépasse très largement les 35 heures par semaine…

Bien qu’il n’existe, à notre connaissance, pas de règle nationale fixant la rémunération minimum pour ces contrats de recherche à durée déterminée, il est en revanche établi que les contrats gérés par le ministère de la Recherche offrent un salaire nettement supérieur de 30 000 € brut/an (CNRS), 27 840 €/an (INRIA), ou 25 800 € brut/an (INSERM, INRA).

De plus, si on compare la rémunération proposée à celle des contrats doctoraux, on s’aperçoit que les thésards non titulaires d’un doctorat percevront une rémunération supérieure à celle des postdoctorants.

Le collectif des doctorants, ATER et postdoctorants de l’Université de Rouen considère la rétribution offerte dans le cadre de ce contrat de recherche comme insuffisante. Maintenir l’offre d’emploi en l’état indiquerait clairement un manque de considération de l’Université de Rouen envers les titulaires du doctorat. Le collectif réclame donc une augmentation significative des rétributions proposées pour ce type de contrat.