Accueil > Pratiques du pouvoir > Les "politiques" > Réponse du Front de gauche à l’appel du 23 février de l’Enseignement supérieur (...)

Réponse du Front de gauche à l’appel du 23 février de l’Enseignement supérieur et de la recherche

mercredi 4 avril 2012

Nous vous remercions de nous avoir transmis l’appel que vous avez lancé le 23 février et de nous donner l’occasion de rappeler le programme du Front de gauche pour l’enseignement supérieur et la recherche, tel qu’il a été énoncé dans notre programme L’Humain d’abord, et de le préciser, en particulier en ce qui concerne les dix principes et objectifs que vous avez mis en avant dans votre appel.

Au-delà, vous nous permettrez d’aborder ce qui sont, de notre point de vue, des points clés essentiels à l’avenir de notre système scientifique et universitaire et qui ne sont pas mentionnés explicitement dans votre appel.

Instruits des évolutions de l’enseignement supérieur et de la recherche suite à l’agenda de Lisbonne, au processus de Bologne et au traité de Lisbonne, nous souhaitons également mettre en exergue l’impact des traités européens sur les principes et objectifs que vous mettez en avant. En effet, aucun plan pluriannuel d’emplois dans l’ESR ou de façon plus vaste dans la fonction publique n’est valide dans le cadre de ces traités ; il en est de même de toute exigence budgétaire. Les traités jumeaux contresignés par l’actuel président de la République et la chancelière allemande devront être dénoncés par un gouvernement de gauche ; faute de cela aucun engagement fût-il en deçà des besoins et exigences, ne pourrait être tenu. La question des moyens n’est pas la seule sur laquelle l’actuelle construction européenne pèse de façon structurante. Aucune mesure de démocratisation des instances, aussi nécessaire soit-elle, ne pourrait réellement s’extraire des contraintes du nouveau management entrepreneurial européen fondé sur une conception de l’audit en vigueur à l’OMC, sur la standardisation et sur l’évaluation comparative de produits finis en tant que biens matériels ou immatériels. S’affranchir du Traité de Lisbonne est donc une condition essentielle de la réalisation d’un programme de service public pour l’enseignement supérieur et la recherche.

Pour lire la suite, voir le pdf ci-dessous.

Pour signer l’appel du 23 février, c’est ici.