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Rassemblement devant le CNESER à 14h00, rue Descartes

lundi 18 février 2013

C’était hier, 19 février, à 14h, rue Descartes à Paris.

Embeddé-e dehors (!!) devant le CNESER, notre infatigable slutiste :


vers 14h30, environ 150 personnes (selon nos RG)

Vers 15h, prises de parole diverses, dont SLU disant que la LRU2 du PS ne risque pas d’être défaite par la droite quand elle reviendra !

Devant le Ministère du CEA (Compétitivité-Excellence-Appliquées), même Jean-Baptiste Prévost (président de l’UNEF de 2007 à 2011) est venu faire un tour du côté de l’Inter-syndicale du Supérieur avant de rejoindre son bureau dans l’enceinte du MESR... Tout un symbole !





Vous trouverez en document joint les déclarations liminaires des organisations syndicales (celles qui nous sont envoyées) : celle de l’UNSA et de la FERC Sup CGT.


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Appel du 19 février

MOTION votée à l’Assemblée Générale des étudiants et des personnels de l’ESR le 18 février 2013

L’actuel projet de loi ne répond absolument pas aux attentes et aux besoins de la communauté de l’ESR et de la société.

Pire encore il entérine et aggrave les logiques à l’œuvre dans la loi LRU et dans le pacte pour la recherche.

Aucune solution, aucune amélioration ne sera possible sans une nouvelle loi d’orientation et de programmation qui revienne sur l’ensemble des dispositifs mis en place par la loi LRU et le pacte pour la recherche, responsables de la paupérisation des universités et des organismes de recherche, de l’explosion de la précarité, de la fragilisation des diplômes nationaux, de la détérioration des conditions d’études, d’enseignement et de recherche.

Nous demandons donc l’abandon du projet de loi Fioraso.


L’AG réunie le lundi 18 février à l’université Denis Diderot Paris VII appelle
- à un rassemblement unitaire demain 19 février devant le MESR rue Descartes (Paris, 5e ar.) à 14h dans le cadre de la tenue du CNESER
- à des AG de mobilisation étudiants/membres du personnel
- à une semaine de manifestations et mobilisation dans les facs et les labos du 25 février au 2 mars (avec notamment la participation à la manifestation sur l’école le 28 février)
- à l’organisation d’une prochaine AG nationale le samedi 2 mars.



LUNDI 18 FEVRIER 2013, de 10h30 à 14h, Université Paris-7 Diderot, Amphi 10 E (Halle aux farines, hall E, 1er étage, 9 esplanade Pierre Vidal-Naquet ou 10 rue Françoise Dolto 75013 Paris), Métro Bibliothèque-François Mitterrand

SLU et SLR appellent à participer !

(merci à O. Long pour les affiches)

Voir aussi le portfolio ci-dessous, cette AG semble attiser la créativité !


A TOUS LES PERSONNELS DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE


Aujourd’hui la situation est grave et il y a urgence.

Les deux projets de loi sur la Formation des Enseignants et sur l’Enseignement Supérieur et la Recherche, pourraient, s’ils sont votés en l’état, entériner définitivement les logiques de précarisation, de pilotage autoritaire et d’affaiblissement des disciplines que la L.R.U, le passage aux R.C.E, le décret sur le statut des enseignants-chercheurs et la mastérisation avaient initiées.

Une fois ces textes votés, aucune majorité politique ne reviendra plus sur ces questions.

Encore faut-il nous faire entendre ! Encore faut-il agir !

C’est pourquoi Sauvons la Recherche et Sauvons L’Université ! appellent avec l’intersyndicale du Supérieur à participer à





UNE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE D’INFORMATION ET DE MOBILISATION




Ouverte à tous les personnels

de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche




LE LUNDI 18 FÉVRIER 2013, de 10h30 à 14h
Université Paris-7 Diderot, Amphi 10 E (Halle aux farines)

Métro François Mitterrand





POUR DIRE CE QUE NOUS VOULONS !





La mobilisation, c’est maintenant !

Venez nombreux, nous comptons sur vous !



Appel du SNTRS CGT pour l’AG du 18 février

En bref, Numéro 317 du 14 février 2013

La future loi pour l’université et la recherche est inacceptable

La version définitive du projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche sera soumise au CNESER du 18 et 19 février. Les personnels avaient exprimé beaucoup d’attentes pour un véritable changement par rapport à la politique Sarkozy. Ces attentes étaient remontées lors des Assises, malgré de très fortes pressions de divers lobbies.
Mais le résultat n’est pas seulement décevant : il est inacceptable.

La loi ne comporte aucun volet de programmation. L’augmentation des moyens et des postes pour la recherche publique et les universités est renvoyée à un avenir incertain. Les milliers de CDD embauchés pour la plupart sur les appels à projets de l’ANR sont ignorés. Les suppressions de postes dans les organismes (1300 postes sur budget d’État supprimés au CNRS depuis 2010), le non renouvellement systématique des contrats des CDD conduisent beaucoup d’équipes dans l’impasse. L’ANR garde son rôle important : la recherche sur projet, génératrice de précarité, continuera à dominer, au détriment de la recherche et des ressources pérennes.

La loi ne prévoit aucune amélioration dans les carrières, c’est aussi la conséquence de l’austérité.
La loi ne touche pas le fondement de la LRU, à savoir l’abandon par l’État de sa responsabilité en termes de masse salariale et d’emploi au travers des Responsabilités et Compétences Élargies. La masse salariale reste toujours dévolue aux universités, qui, pour beaucoup d’entre elles, sont maintenant en déficit chronique et doivent geler de nombreux emplois.

Le transfert vers les entreprises devient une mission centrale. Une fois de plus, la recherche fondamentale sera mise à la diète. Des secteurs disciplinaires risquent même d’être réduits comme peau de chagrin voire de disparaître, n’étant pas concernés par le transfert.

La loi prévoit le regroupement des universités et des écoles dans de grandes structures régionales, les communautés scientifiques (ou communauté d’universités). Ces communautés négocieront les contrats avec l’État et les régions. La participation des organismes à ces contrats risque d’accélérer une régionalisation de la recherche.

La loi prévoit un conseil d’administration et un conseil académique qui regroupera le CS et le CEVU. Les nommés au CA voteront pour le président d’université, ce qui accentuera le poids du président au détriment de la collégialité.

L’AERES change de nom, en devenant un haut conseil, mais l’évaluation des UMR ne sera réalisée par le comité national qu’avec l’accord de toutes les tutelles (organismes et universités). Avec le soutien de la CPU à l’évaluation de l’AERES, on risque de se retrouver dans la situation antérieure. L’évaluation par les pairs, au sein des instances compétentes, n’est toujours pas au rendez-vous.

Le projet de loi s’inscrit dans la continuité de la LRU. Il est inacceptable. Le SNTRS-CGT demande de nouvelles négociations pour une loi de véritable rupture, qui inclut obligatoirement un volet programmation.
Nous appelons les personnels à se réunir pour exprimer leur exigence d’un véritable changement et pour la région parisienne à participer à une assemblée générale d’information et de mobilisation

LE LUNDI 18 FEVRIER 2013, de 10h30 à 14h, Université Paris-7 Diderot, Amphi 10 E (Halle aux farines, hall E, 1er étage, 9 esplanade Pierre Vidal-Naquet ou 10 rue Françoise Dolto 75013 Paris), Métro Bibliothèque-François Mitterrand

Portfolio