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« Trois clés pour l’avenir universitaire aux Antilles et en Guyane : territorialité, attractivité, solidarité » - Rapport d’information du Sénat, 16 avril 2014

samedi 26 avril 2014

A lire sur le site du Sénat ou à télécharger en pdf.

SYNTHÈSE DES PROPOSITIONS DES RAPPORTEURS

  1. Fonder l’Université de la Guyane sur des bases solides
    1. Mettre en place un dispositif, cofinancé par l’État et les collectivités territoriales de la Guyane, visant à déployer un mécanisme de détachement auprès de l’Université de la Guyane d’enseignants-chercheurs d’universités métropolitaines
    2. Créer prioritairement au sein de l’Université de la Guyane un bureau d’aide à l’insertion professionnelle (BAIP), en s’appuyant sur le réseau national inter-BAIP, et des conseils de perfectionnement des formations au niveau de ses composantes
    3. Développer des cursus hybrides mêlant des enseignements numériques délivrés en ligne et des cours en présentiel, en s’appuyant sur le programme France Université Numérique
    4. Structurer la politique de la recherche de l’Université de la Guyane autour de pôles d’excellence (biodiversité, environnement et santé), en approfondissant les partenariats entre le labex CEBA, l’UMR ECOFOG, le GIP IRISTA et le campus international de Montabo
  2. Restaurer rapidement l’État de droit et assainir les conditions du fonctionnement universitaire
    1. En prenant les sanctions disciplinaires et administratives qui s’imposent, mettre un terme au climat délétère et aux intimidations exercées par des responsables de composantes qui défendent des comportements de « chapelle » et remettent en cause systématiquement l’autorité des instances centrales de l’université, comme celle de l’État
    2. Accompagner l’équipe de direction de l’UAG dans la poursuite de ses efforts en faveur de l’assainissement et de la transparence des procédures de gestion, notamment par une expertise de l’IGAENR et un appui de l’AMUE, et dans la mise en place d’une charte de déontologie applicable aux responsables des services, des composantes et aux personnels enseignants (contrôle du cumul d’activités, déclarations d’intérêts…)
    3. Refonder l’organisation comptable et financière, par la mise en place d’une comptabilité analytique, à tout le moins d’un véritable contrôle de gestion, le développement de systèmes d’information interfacés permettant de consolider les données et de renforcer leur fiabilisation, la transparence et le suivi des procédures en matière de gestion des heures complémentaires et de politique indemnitaire
  3. Se fonder sur un schéma pragmatique pour les Antilles, suscitant la plus large adhésion
    1. Élaborer, dans chaque territoire, un schéma directeur de l’enseignement supérieur et de la recherche, à partir d’une large concertation de l’ensemble des partenaires concernés (instances universitaires, organismes de recherche, services de l’État, collectivités territoriales, organisations professionnelles, consulaires, syndicales et étudiantes) réunis au sein d’un comité de liaison, afin de définir, notamment, une carte des formations supérieures de niveau licence en adéquation avec les besoins du territoire