Situation critique au département des sciences exactes de Paris 7 - 17 juillet 2014

Chère Présidente,

lors du conseil de département du 3 juin 2014, a été évoquée la situation des prochains mois au sein du département.

A l’unanimité, il a été décidé de vous en informer directement par le texte suivant :

« à Madame la Présidente,

Alors que le départ à la retraite du responsable administratif du département SE est connu depuis juillet 2013, alors que le mandat de la directrice actuelle arrive à son terme en septembre 2014, lors du conseil du département le 3 juin 2014, aucun nom du remplaçant de Monsieur Coat ne peut être donné, aucun EC ne s’est manifesté au cours de l’année 13-14 pour prendre le relais en 14-15.

D’autre part, l’année 2014-2015 verra très certainement des
départs au sein de l’équipe administrative, en raison en particulier des succès ou échecs à des concours, auquel s’ajoute un congé de maternité. Dans la mesure où le départ d’un agent ne garantit en aucune manière son remplacement rapide, la situation deviendra impossible. Or, le département accueille 1500 étudiants de L1 et de L2 des 8 mentions scientifiques chimie, informatique, mathématiques, math-info, miashs, physique, cpei, sciences de la terre.

La situation de SE dépasse le seuil critique et la rentrée de septembre 2014 ne pourra pas être assurée dans ces conditions.

La directrice du Département reste à votre disposition pour trouver d’éventuelles solutions le plus rapidement possible.

Le conseil du département SE, unanimement »

[…]

Depuis le précédent Conseil de département SE du 3 juin 2014, la situation a peu changé. La directrice fait part en détail de la situation actuelle qui se résume ainsi :

• pas de directeur du département en vue après le 28 septembre
• pas de RA au 1er septembre, un interim est envisagé d’ici l’arrivée d’un RA, candidat retenu par la directrice mais non encore informé par la hiérarchie
• 2 gestionnaires de scolarité chevronnées sur 4 présentes d’ici au 1er septembre, auxquelles s’ajoutent des saisonniers qui ne peuvent assurer les véritables tâches de scolarité, 1 gestionnaire arrive au premier septembre mais il-elle ne sera pas encore opérationnel-le dans la structure.
• absence de gestionnaire financier depuis le 1er juillet, pas de perspective de remplacement
• aléa fort sur le service de reprographie qui a été reporté en partie sur les autres BIATSS du département ces derniers mois Le fonctionnement complet du département ne peut être assuré ni à long ni à très court terme dans ces conditions. Pour ce qui concerne le très court terme, compte tenu du manque de gestionnaires, la rentrée 2014 n’a pu encore être entièrement préparée, l’année universitaire 2013-2014 doit auparavant être bouclée (saisie de notes, PV, jurys...). En raison de l’absence de 2 gestionnaires sur 4 d’ici à la rentrée, le temps de travail manquant pour une préparation raisonnable de la rentrée (saisie de la modélisation dans Apogée, saisie des réservations de salles dans ADE selon les emplois du temps préparés, inscriptions, accueil, ...) est de l’ordre de 8 semaines équivalent temps plein de gestionnaire de scolarité. Dans ce cadre, et malgré les énormes efforts assurés par les BIATSS actuellement présents (de l’ordre de 25 heures supplémentaires par semaine depuis début mai), la rentrée au 8 septembre 2014, comme annoncé dans le précédent courrier du département à la présidence, ne pourra se tenir.

Le département et son conseil estiment que, pour permettre un accueil acceptable de tous les étudiants (environ 1500 étudiants),

• seule une rentrée pour la moitié des étudiants le 8 septembre pourra être assurée et une rentrée repoussée de 2 à 3 semaines pour l’autre moitié : par exemple les L2 le 8 septembre et rentrée repoussée en L1, ou l’inverse.

OU

• une rentrée repoussée de 2 à 3 semaines pour tous les L1 et L2. La situation critique du département a été à maintes reprises signalée, elle est désormais dépassée et il faut se résoudre à ce constat, à moins que ne soient palliés ces manques en gestionnaires chevronnés instantanément. Des problèmes à moyen et plus long termes resteront et devront être étudiés avec lucidité : il sera nécessaire d’y trouver des solutions rapidement.

Les membres du Conseil de département SE, réunis le 8 juillet 2014