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Postes supprimés : remous autour de la préparation de la rentrée scolaire - Karine Perret, Les Echos, 21 janvier 2011

samedi 22 janvier 2011

Hausse des effectifs d’élèves, disparition de certains enseignements, fermetures de classes : la préparation de la rentrée 2011 avec ses 16.000 suppressions de postes crée des remous dans l’Education, qui se cristalliseront samedi lors d’une journée d’actions dans toute la France.

Au moins 50 rassemblements, manifestations ou débats sont prévus samedi, à l’appel d’un collectif de 25 organisations, dont les principales fédérations de l’Education (FSU, Unsa-Education, Sgen-CFDT), les parents d’élèves de la FCPE.

Objectif : protester contre "la suppression de 16.000 emplois" prévus au budget 2011.

Après 50.000 postes d’enseignants supprimés entre 2007 et 2010, le budget 2011 en prévoit 16.000 autres (sur un peu plus de 850.000 enseignants) concentrées dans les écoles et les collèges.

Selon le ministère, 8.967 postes d’enseignants seront supprimés dans les écoles primaires publiques (dont 5.600 actuellement en "surnombre", affectés sur des missions particulières), 4.800 dans les collèges et lycées publics et quelque 1.400 dans l’enseignement privé.

Or, à la rentrée, selon les services statistiques du ministère, les effectifs d’élèves vont augmenter, en particulier en collèges (35.300 élèves supplémentaires attendus), en lycées professionnels (plus 14.000 élèves attendus) mais aussi dans les écoles (plus 1.500).

Face aux syndicats qui estiment qu’on s’attaque désormais "à l’os" du système, le ministère de l’Education répond que par rapport à 1990, il y avait l’an dernier 45.267 enseignants de plus pour 604.300 élèves de moins.

En juillet, le ministre Luc Chatel assurait que les 16.000 postes seraient trouvés "sans problème". Il a d’ailleurs choisi cette année de demander aux recteurs d’académie de s’en charger pour être "au plus près du terrain".

C’est justement là que commencent à poindre les inquiétudes, puisque la répartition des suppressions parvient actuellement au niveau départemental, avant de l’être d’ici quelques semaines établissement par établissement.

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