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Le projet d’arrêté licence bien reçu par les syndicats étudiants - e-orientation, 13 juillet 2011

jeudi 14 juillet 2011

Le projet du futur arrêté licence a été soumis le 12 juillet pour consultation au CNESER, où il a reçu un avis plutôt favorable des organisations représentatives étudiantes. Celles-ci ont notamment jugé positivement les nouvelles mesures prévoyant la mise en place d’un seuil de 1 500 heures pour l’ensemble des filières de licence, le renforcement du suivi individualisé, la suppression des notes éliminatoires, l’instauration de la compensation annuelle et des rattrapages dans tous les établissements, ainsi que la création de référentiels de compétences pour chaque filière.

Le nouvel arrêté licence, qui viendra remplacer celui de 2002, devrait permettre la mise en place des "nouvelles licences" dans l’ensemble des universités françaises à la rentrée 2012. Les différents syndicats et organisations représentatives des étudiants ont néanmoins émis une série de demandes supplémentaires qu’ils souhaiteraient voir adjointes au nouvel arrêté.

Les revendications supplémentaires des syndicats

L’Unef souhaite que le nouvel arrêté donne un cadre national aux intitulés des formations afin d’en améliorer la "lisibilité". Le syndicat demande également "qu’un plan de création de postes accompagne ce nouvel arrêté", sous peine de voir le suivi individualisé, l’augmentation du nombre d’heures de cours ou l’amélioration de l’orientation prévus par le nouvel arrêté rester inopérants.

Promotion et Défense des Étudiants (PDE) demande que chaque référentiel de compétence comporte deux chapitres "un premier à destination des employeurs, des familles et des futurs étudiants, et un second à destination des équipes de formations, les langages entre ces deux types de destinataires n’étant pas les mêmes". PDE souhaite également que les notes des examens soient communiquées régulièrement aux étudiants et que "la durée entre la première et la seconde session ne soit pas maintenu à un "minimum de deux mois", et réduite pour éviter une trop grande séparation entre les enseignements et les examens".

La Confédération étudiante (la Cé) demande que le nouveau texte instaure "la possibilité pour les étudiants titulaires d’un DUT d’intégrer directement une Licence 3 dans leur domaine de formation", la Cé ayant constaté que ces étudiants "ont souvent des difficultés à intégrer une Licence 3 Professionnelle et reprennent en Licence 2 voire en Licence 1".

La Fage souhaite que la nouvelle licence prenne en compte la pédagogie. L’association estime qu’il doit être opéré "une profonde mutation dans la manière d’enseigner en assimilant un enseignement centré autour des étudiants", et que "l’évaluation des enseignements devra alors être conjointe à un accompagnement continu".