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Expo universelle de Shanghai : l’enseignement supérieur français en quête de visibilité - Educpros, 3 mai 2010

lundi 3 mai 2010

Cent millions de visiteurs, essentiellement chinois, sont attendus du 1er mai au 31 octobre 2010 à l’Exposition universelle de Shanghai. Si les écoles et universités françaises participant à l’Exposition espèrent capter un petit peu ce vaste public, elles viennent surtout pour rencontrer leurs homologues chinois et les entreprises. En jeu : l’attractivité de la recherche et de l’enseignement supérieur français et l’approfondissement des coopérations franco-chinoises.

Le consulat général de France à Shanghai a vu grand. Pendant les six mois de l’Exposition universelle de Shanghai qui a pour thème « Meilleure ville, meilleure vie », il organise les rendez-vous franco-chinois de la science et de la pensée au sein du pavillon France. Un cycle de conférences et de colloques pour mettre en avant la science française.

Thierry Mathou, consul général de France à Shanghai, voit dans ces manifestations « une vitrine scientifique de la France à Shanghai et un pont entre les chercheurs et les universitaires chinois invités pour l’occasion à confronter et à échanger la richesse de leurs savoirs ». Il s’en explique ainsi : « Pays de culture, la France est également une grande nation scientifique qui entretient des relations étroites avec la Chine dans les domaines de la science et de la technologie, comme l’illustre la diversité de nos programmes de coopération, notamment à Shanghai. L’Exposition universelle offre l’occasion unique de valoriser ces programmes. »

Le rendez-vous des scientifiques

Si peu d’établissements d’enseignement supérieur français participeront en tant qu’institutions à ces événements, prix Nobel, académiciens et scientifiques de renom vont se presser au pavillon France pour exposer leurs savoirs. Albert Fert, prix Nobel de physique en 2007, ou Jean-Marie Lehn, prix Nobel de chimie en 1987, feront le déplacement, ainsi que Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuel de l’Académie française, l’architecte Paul Andreu ou l’historien Pierre Rosanvallon. Toutes les disciplines seront représentées. Les pavillons régionaux (Alsace, Île-de-France, Rhône-Alpes) ne seront pas en reste. La région Rhône-Alpes a décidé, par exemple, de ponctuer les six mois d’Exposition universelle de semaines thématiques sur les grands enjeux socio-économiques.

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