L’université s’arrête avec SLR ?

Sur la liste SLR-débats, un message émanant du collectif des mathématiciens de Rennes 1 appelant au soutien de la coordination.

" Chers collègues,

La coordination nationale des universités réunie à Paris le 22 janvier a décidé à l’unanimité une grève reconductible à partir du 2 février si les projets de réforme des statuts et de la formation des enseignants n’étaient pas retirés (ci-dessous les deux motions votées).
Ces deux conditions sont restrictives, c’est incontestable ; elles ne rendent pas compte de tous les aspects des réformes en cours. Mais il est aussi incontestable que, sur leur base, s’est créé le mouvement national auquel SLR appelle, avec d’autres associations et syndicats, depuis de nombreux mois.

Empêcher la réforme de la formation des enseignants, c’est refuser que soit traitée dans la précipitation et avec le plus grand mépris une question majeure pour notre société.

Empêcher la modulation des services envisagée, c’est empêcher la soumission complète des enseignants-chercheurs aux présidents d’universités. C’est donc empêcher la mise en place d’une recherche pilotée par les présidents d’universités, par l’ANR et l’AERES. Si nous empêchons cela, les réformes du CNRS et des autres EPST perdent leur principale raison d’être : transférer la recherche à des établissements et des personnes immédiatement réactifs aux injonctions politiques et économiques. Ce contre quoi nous nous battons tous.

Nous demandons donc à SLR de marquer clairement son engagement dans ce mouvement, d’ajouter ses revendications à celles de la coordination nationale du 22 janvier, de s’y engager entièrement et de défendre la recherche en mettant tout en oeuvre pour que :

le 2 février 2009 l’université s’arrête.
Collectif des mathématiciens de Rennes 1"