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"Chercheurs : Pécresse nomme une médiatrice", Libération, 9 février 2009

lundi 9 février 2009, par Elie

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La ministre veut « prolonger la concertation », alors que neuf présidents d’université ont rejoint ce lundi le mouvement contre la réforme des statuts.

La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, a nommé lundi une médiatrice, Claire Bazy-Malaurie, pour « prolonger la concertation » sur la réforme controversée du statut des enseignants-chercheurs.

Présidente de chambre à la Cour des comptes, spécialiste des questions universitaires, Claire Bazy-Malaurie avait déjà été nommée en 2008 présidente du Comité de suivi de la loi LRU de 2007 sur l’autonomie des universités. Elle aura pour mission, explique le ministère, de « réexaminer dans les deux mois à venir, aux côtés de la ministre, les modalités concrètes d’exercice de ces nouvelles compétences en lien avec les organisations représentatives, en tenant compte des spécificités de chacune des disciplines universitaires ».

Cette annonce intervient alors que les présidents ou vice-présidents de neuf universités demandent au gouvernement, dans un appel solennel lancé à la Sorbonne aujourd’hui, de retirer ses projets de réforme controversés sur le statut des universitaires et la formation des enseignants.

« Les présidents d’université et les représentants d’université présents en Sorbonne appellent les deux ministres de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche à retirer tous les projets de réforme controversés, condition nécessaire à l’ouverture de véritables négociations et à la relance du nécessaire processus de réforme auquel doit être associé l’ensemble de la communauté universitaire », indique l’appel.

Les universités concernées sont Paris-III Censier, Paris-IV Sorbonne, Paris-VIII Saint-Denis, Paris-X Nanterre, Paris-XIII Villetaneuse, Montpellier-III, Besançon, Rouen et Grenoble-III, auxquelles s’est associé l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco).

La plupart des présidents en question étaient présents à la Sorbonne, ou bien représentés par leurs vice-présidents. L’appel a été lancé à l’occasion d’une « conférence sur les réformes de l’université » tenue à l’initiative du président de Paris-IV, Georges Molinié.

(Source AFP)