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Daniel Cohn-Bendit : « L’autonomie, c’est la parité des moyens pour toutes les universités, pas la hiérarchisation » - Educpros, 8 juin 2009

lundi 8 juin 2009, par Moumoute

Avant d’être élu au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit a été le premier homme politique à soutenir les enseignants-chercheurs et les étudiants en lutte contre les projets de réforme de Valérie Pécresse et Xavier Darcos. Retour sur un engagement, bilan critique sur un mouvement, et idées pour l’avenir de l’université.

Pour voir la version vidéo de l’entretien c’est ici.

En voici également le décryptage in extenso.

Vous êtes le premier homme politique à avoir manifesté votre soutien aux enseignants-chercheurs et aux étudiants pendant cette crise des universités. En quoi cette lutte a-t-elle été importante pour vous ?

Je crois qu’il y a une crise de la recherche, non seulement en France mais partout, et aujourd’hui les pouvoirs politiques – parce que ce n’est pas seulement la France – tendent à instrumentaliser, pour l’efficacité économique, la recherche. C’est une idée complètement sotte de la recherche. Par ailleurs, dans cette dimension d’instrumentalisation, on réduit les sciences sociales, on les met particulièrement de côté, parce qu’elles ne sont pas efficaces. Donc je voulais vraiment apporter mon soutien : il faut avoir une réflexion générale sur la recherche et le rôle de la recherche dans notre société.

Il y avait aussi, dans ce mouvement, une dimension que l’on peut qualifier de corporatiste dans la défense statutaire des enseignants-chercheurs. Et une critique de l’harmonisation européenne des diplômes, en tout cas des réformes qui ont été conduites en ce sens, notamment le LMD. On trouve également une défiance vis-à-vis de l’autonomie… Vous retrouvez-vous également dans cette dénonciation-là ?

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