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Difficulté budgétaire à l’Université de Limoges liée à la hausse de la masse salariale - Le Populaire, 30 octobre 2010

lundi 1er novembre 2010, par Laurence

NB : article signalé par Fabula

Gérer un établissement autonome n’est pas de tout repos pour le président Jacques Fontanille. Mais, un compromis a été trouvé avec le ministère.

L’université de Limoges a en effet dépensé, en 2010, plus que prévu pour sa masse salariale (notre édition du 23 octobre).

En cause ? Une mauvaise appréciation de l’évolution des carrières des personnels (appelée "glissement vieillesse technicité", GVT), liée à l’ancienneté ou la promotion.

Une évolution « difficile à maîtriser car il n’existe pas d’outils prévisionnels », explique Jacques Fontanille.

Depuis plusieurs mois, le président de l’université a engagé des négociations avec le ministère, pour faire face à ce problème budgétaire.

De longues tractations, semble-t-il. Mais qui ont abouti mercredi, annonce le président. « La situation se règle doucement. »

La rallonge que doit apporter le ministère ne sera connue que mi-décembre. Elle ne comblerait pas en tout cas un déficit de 1,3 million d’euros, comme l’avance l’intersyndicale dans un communiqué. «  Le trou définitif n’est pas connu, précise Jacques Fontanille, mais il ne serait pas aussi haut. »

Afin de limiter l’impact, le président a notamment pris des mesures pour, dit-il, « dégager une marge de manoeuvre ».

Une rallonge ministérielle mais 10 emplois "gelés"

« Nous avons décidé de geler une dizaine d’emplois pendant un an et d’étaler sur un ou deux ans l’augmentation de l’indice indemnitaire négocié par les syndicats des personnels Biatoss (*) au niveau national. »

Des mesures qui font grincer des dents du côté de l’intersyndicale. Dans un communiqué envoyé aux différents médias, l’Unsa Education, le SNESup-SNASUB (FSU) et le SGEN-CFDT dénoncent « après les mirages et les effets d’annonces, l’heure venue des désillusions après deux ans de responsabilités et compétences élargies ».

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