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Suicide d’une universitaire en 2008 : un rapport de l’IGAENR remis en 2011 à la ministre de l’ESR met l’accent sur des problèmes de déontologie et de respect des principes de collégialité « s’appliquant à la gestion des enseignants-chercheurs » et la ministre crée une mission sur l’éthique et la déontologie universitaires.

mercredi 30 mars 2011

Un rapport de l’Inspection générale de l’administration de l’Éducation nationale et de la recherche (IGAENR) concluant l’enquête administrative sur le suicide de la philosophe Marie-Claude Lorne en 2008, a été remis à la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche il y a quelques jours. Recrutée en 2007 comme maître de conférences stagiaire par l’université de Bretagne-Occidentale (UBO), et apprenant, au début de l’année universitaire suivante, qu’elle n’était pas titularisée alors même que ses rapports lui étaient favorables, Marie-Claude Lorne s’est suicidée en septembre 2008.

Sur Educ-Pros, Emmanuel Davidenkoff (L’Etudiant) propose un résumé très bien documenté du rapport d’enquête qui met l’accent sur « des questions réelles de déontologie et de respect des principes de collégialité s’appliquant à la gestion des enseignants-chercheurs ».

Sur le site de l’Express, le même Emmanuel Davidenkoff s’interroge sur « un suicide qui dénonce le recrutement universitaire » (Attention ! A la fin de cet article, certains commentaires peuvent apparaître particulièrement déplacés).

Valérie Pécresse annonce la « Création d’une commission éthique et déontologique scientifique et universitaire » (sic).

SLU salue cette initiative… tardive et va étudier les propositions de cette commission d’autant plus sérieusement que la politique ministérielle ayant pour conséquences de renforcer le localisme, le despotisme et l’opacité dans le fonctionnement des universités..., elle risque d’offrir à ladite commission un travail plus considérable encore.