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Déficit : 7 universités et écoles surveillées - Le Figaro/AFP, 23 novembre 2011

jeudi 24 novembre 2011, par Giovanni

Surveillées ? Mises sous tutelle ?
Lire aussi la réaction du Président de Paris VI

Sept établissements d’enseignement supérieur, et non huit comme indiqué dans un premier temps par erreur par le ministère de l’Enseignement supérieur, ont été placés sous surveillance des recteurs après deux déficits successifs, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

Ces établissements sont l’université Paris-6 Pierre-et-Marie-Curie (UPMC), l’ENS Cachan, Paris-13, l’université de Savoie, Bordeaux-3, Limoges et l’INSA de Rouen, soit cinq universités et deux grandes écoles, a-t-on appris auprès du ministère de l’Enseignement supérieur. En revanche, l’université de Nice Sophia Antipolis ne figure plus dans cette liste, ont affirmé à l’AFP le ministère et le rectorat de Nice.

"Après réexamen des comptes, Nice Sophia Antipolis n’est pas dans la liste des universités sous surveillance des recteurs. Elle était bien en déficit en 2009, mais le budget 2010 n’est pas en déficit", a assuré un porte-parole du rectorat de Nice.

Entre la semaine dernière, quand le ministère avait évoqué huit établissements, et cette semaine, de nouveaux éléments de Nice Sophia Antipolis sont parvenus au ministère, selon des sources proches du dossier.

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UPMC - Cabinet du Président

La réalité du budget de l’UPMC

Les médias se sont fait l’écho d’une mise sous tutelle de l’UPMC par le rectorat : qu’en est-il réellement ?

L’accès aux Responsabilités et Compétences Élargies (RCE) a permis à l’UPMC de faire le choix de maintenir le niveau des dotations récurrentes allouées aux
laboratoires et aux départements d’enseignement.
Son budget de fonctionnement et de masse salariale est en équilibre. Cependant, pour assurer la continuité des programmes d’investissement en cours, l’université a mobilisé une partie de ses réserves.

Depuis plusieurs mois, l’université et les services du rectorat travaillent de concert sur les modalités de reconstitution du fonds de roulement.

La situation financière, qui est déjà régulée pour 2011, sera maîtrisée en 2012 par un retour au strict équilibre budgétaire par une réduction des investissements.

A aucun moment, la capacité de financement, la trésorerie de l’université et le fonctionnement normal de l’université n’ont été mis en danger.

Maurice Renard, président de l’UPMC