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Mobilisation de précaires à Sciences Po, Tours, Toulouse, Bordeaux, Caen, Clermont-Ferrand, Lyon 2, CNAM, Strasbourg, Observatoire Midi-Pyrénées, Paris 8...

vendredi 6 février 2015, par PCS (Puissante Cellule Site !)

Université Paris 8 (MÀJ 06/02/2015)

Depuis le 19 janvier 2015, les salarié-e-s de Paris 8, organisés en « collectif des bas salaires », sont en grève pour obtenir une augmentation de revenus.

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Tract Paris 8 - 03/02/15

Pétition en ligne : Soutien aux salarié-e-s de Paris 8 en grève !


Université de Caen (MÀJ 06/02/2015)

En 2014, un collectif de doctorants vacataires a organisé une campagne d’information (tracts, BD à télécharger ci-dessous). Les principales revendications portaient sur la signature d’un contrat de travail avant la prise de fonction et la rémunération régulière des heures effectuées. A la suite de cette phase d’information, le collectif a occupé collectivement le comité technique de l’université jeudi 24 avril 2014.

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Tract SUD Education
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BD 1 vacataires Caen
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BD 2 vacataires Caen

Lire aussi : Contrat, salaire : de jeunes chercheurs attendent un salaire - Sébastien Brêteau, Ouest France, 21 mai 2014

Le 5 février 2015 s’est tenue une AG intercatégorielle contre la précarité.

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AG contre la précarité à l’Université - Caen, 5 février 2015

Université de Lyon 2 (MÀJ 06/02/2015)

Plusieurs AG ont déjà été organisées sur les conditions de travail des enseignants-vacataires à Lyon 2 : 10 septembre, 29 septembre, 13 octobre, 6 novembre, 28 janvier.

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Tract AG Lyon 2 10/09/2014
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Tract AG Lyon 2 29/09/2014
Communiqué de presse du 29 janvier 2015 des vacataires enseignant.e.s de Lyon 2 en lutte
Les vacataires enseignant.e.s de science politique, d’arts du spectacle et d’anthropologie de l’Université Lumière Lyon 2 sont en grève depuis lundi 26 janvier afin d’attirer l’attention de la présidence de l’université sur leurs conditions de travail dramatiques.
Depuis le début des enseignements au mois de septembre, les vacataires n’ont pas de contrat de travail et, par conséquent, n’ont fait l’objet d’aucune rémunération. Certain.e.s de ces enseignant.e.s ne sont toujours pas payé.e.s pour des heures effectuées pour l’année universitaire 2013-2014.
Cette situation n’est plus tenable, elle doit désormais être connue de tou.te.s.
Aujourd’hui jeudi 29 janvier, près de 170 personnes, vacataires mobilisé.e.s et étudiant.e.s solidaires, se sont rassemblées devant la Présidence de Lyon 2 afin de manifester leur colère et d’exiger des réponses à leurs attentes.
Face à une énième promesse orale (après « des contrats signés pour tous les vacataires au 31 octobre », puis « régularisation de la situation au plus tard en janvier », nous avons cette fois-ci eu droit à : « les contrats de travail seront délivrés d’ici 15 jours »), au mépris, à la défiance et au rejet dont les enseignant.e.s vacataires ainsi que les étudiant.e.s font l’objet de la part de l’équipe présidentielle, les grévistes, soutenus par les étudiant.e.s, ont remis en main propre à M. Péguy, vice-président élu aux Finances, un courrier avec des revendications explicites, exprimées collectivement, exigeant une réponse écrite ainsi que des actes concrets d’ici mardi 3 février. Durant ce délai la mobilisation continuera, et elle se poursuivra tant que ces exigences n’auront pas été entendues.

Toutes les informations sont sur le blog http://mobprecvaclyon2.wordpress.com.

Pétition à signer sur le site change.org.

Contact : vacataires-lyon2[chez]riseup[point]net


Observatoire Midi-Pyrénées (MÀJ 30/01/2015)

Le Collectif des Précaires de l’Observatoire Midi-Pyrénées (CPOMP), qui regroupe doctorant-e-s, postdoctorant-e-s, ATER et chercheurs en CDD, a rédigé une lettre ouverte à Geneviève Fioraso.

A lire aussi :
Les enseignants-chercheurs écrivent à la ministre pour dénoncer leur précarité (La Dépêche, 29 janvier 2015)


Université de Tours (MÀJ 21/01/2015)

Depuis le 9 avril 2014, 10 enseignants contractuels du département de sociologie de l’Université de Tours sont entrés en mobilisation pour dénoncer la précarité dont ils font l’objet. Ils ont décidé de ne pas répondre à l’appel à candidature lancé par le département de sociologie en vue de la prochaine rentrée universitaire, et de ne pas faire remonter les notes du second semestre. Les jurys sont ainsi dans l’impossibilité de se tenir.

- lettre ouverte des enseignants contractuels du département de sociologie de l’Université de Tours (9 avril 2014)
- lettre de soutien des enseignants titulaires aux vacataires à Tours (10 avril 2014)
- appel à mobilisation du 21 mai 2014 et affiche AG du 27 mai 2014 :

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Appel à mobilisation contre la précarisation des personnels de l’Université de Tours (21/05/2014)
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AG Tours 27/05/2014

- juin 2014 : Le Comité Technique chargé de discuter le texte “projet” de l’Université visant à modifier les conditions de recrutement dont nous avions obtenu le report fin mai s’est à nouveau réuni mardi 24 juin. Ce CT devait étudier les remaniements du texte qui devaient être proposés par les organisations syndicales. Aux dernières nouvelles, aucune modification n’a été apportée à ce texte. Nous en sommes donc revenus au point de départ. Benoît Wolf, responsable administratif de l’UFR Arts et Sciences Humaines et délégué SGEN-CFDT a divulgué un Compte-rendu du CT 24 juin 2014. Dans celui-ci nous pouvons constater que la plupart de nos revendications ne sont pas satisfaites (postes d’ATER à mi-temps, questions liées aux rémunérations, contrats sur 12 mois etc.).
APPEL À MOBILISATION ET À TÉMOIGNAGE SUR LE SITE DE L’ADSHS

- Le collectif des salariés précaires de l’Université de Tours appelle à une nouvelle assemblée générale le 16 septembre à 17h dans l’amphithéâtre C du site des Tanneurs (sous réserve) (voir ici)

- 30 novembre : tract de Sud Education

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Précaires : les très mauvaises « bonnes pratiques » de l’université de Tours (Sud Education 37, 30/11/2015)

A lire aussi :

Contact : collectifprecairesuniv37[chez]gmail[point]com


Université de Strasbourg (MÀJ 21/10/2014)

Le collectif DICENSUS (Défense et Information des Chercheurs et Enseignants Non Statutaires de l’Université de Strasbourg) a été créé à partir du constat qu’il n’existe pas, à Strasbourg, de structure syndicale ou associative assumant une fonction explicitement politique de représentation et de défense des Chercheurs et Enseignants Non-Statutaires.


Sciences Po (MÀJ 03/10/2014)

COMMUNIQUÉ DE PRESSE - septembre 2014

Les enseignants de Sciences-po sur le trottoir

La direction leur refusant le droit à un espace de parole au sein de l’établissement, les professeurs de langues tiendront une table au 27, rue Saint-Guillaume, le 6 et le 8 octobre 2014. Leur objectif est d’informer les étudiants et leurs collègues de leurs conditions de travail et de leurs revendications.

Pour Frédéric Mion, directeur, l’IEP « a la chance de s’appuyer sur une communauté de travail solidaire, vivante et engagée », et se positionnera « comme le meilleur acteur au service du capital humain ».

La réalité : les professeurs ne bénéficient pas d’un contrat de travail — ils reçoivent une simple « décision d’engagement » après que les cours ont commencé —, et ils ne sont pas assurés de la pérennité de leurs heures de cours. En cas d’effectifs étudiants insuffisants, les cours sont annulés à la veille de la rentrée universitaire, sans aucune compensation financière pour les enseignants privés de travail et de salaire. Une enseignante enceinte se verra retirer ses cours en début de semestre.

« Méfiante, je n’ai pas averti tout de suite que j’allais assurer uniquement la première moitié des cours semestriels parce que je serais en congé maternité par la suite. Le directeur du département des langues m’a signifié à la veille du début des cours que je ne commencerais pas mon travail le lendemain. Et que je ne serais donc pas payée du tout. » (M., enseignante vacataire)

Une dégradation nette des conditions de travail

En septembre 2013, la direction de Sciences-po et son nouveau directeur décident unilatéralement de réduire le nombre d’heures des enseignants vacataires à 96 h par an et de mettre à la retraite les professeurs âgés de plus de 65 ans. Jusqu’alors un professeur pouvait effectuer quelque 288 h annuelles et travailler après 65 ans.

La direction s’appuie sur le décret n° 87-889 du 29 octobre 1987 relatif aux conditions de recrutement et d’emploi de vacataires pour l’enseignement supérieur qui limite le nombre d’heures de vacations assurées par les fonction- naires. Le statut équivoque privé/public de l’institution lui donne toute latitude sur les engagements d’enseignants vacataires.

Suite à cette détérioration flagrante de leurs conditions de travail, intervenue sans préavis, des enseignants de langues de l’IEP se réunissent pour défendre leurs droits et créent un collectif des enseignants précaires.

Actions d’octobre 2013 à septembre 2014

  • Le collectif se fait représenter par le syndicat FO-SNPREES.
  • Envoi et distribution de tracts à tous les professeurs de langues et aux étudiants de Sciences-po.
  • Le 27 novembre, rendez-vous avec la direction de Sciences-po (direction de la scolarité, secrétariat général, DRH), qui promet de donner une réponse sur des contrats de CDD fin janvier 2014.
  • Le 17 décembre, lettre à la direction pour revendiquer des conditions de travail décentes.
  • Pétition distribuée régulièrement devant les locaux de Sciences-po et dans les amphithéâtres.
  • Réunion publique sur la précarité dans l’enseignement supérieur organisée par le syndicat étudiant Solidaires.
  • Soutien de l’UNEF qui met en ligne la pétition sur son site.
  • Contacts avec SUD-Éducation et le SNESS-sup qui font circuler la pétition, et des enseignants vacataires du supérieur aux États-Unis et en France (universités de Toulouse, Rennes et Caen).
  • Le 3 avril 2014, après 4 mois d’attente, deuxième rencontre avec la direction, en présence de FO et de la CGT. Rejet de toutes les revendications des enseignants vacataires : « Nos choix de gestion ne sont pas discutables. »
  • Le 9 avril, intersyndicale sur les conditions de travail dans l’enseignement supérieur et la recherche, Université de la Sorbonne : témoignage des professeurs de Sciences-po.
  • En septembre 2014, demande de rendez-vous à Monsieur Mion. Objectif : poursuivre le dialogue.

Pétition lancée le 11 février 2014 : Les enseignants jetables de Sciences-Po
Les professeurs vacataires, qui assurent plus de 90 % de l’activité d’enseignement de l’Institut d’études politiques, selon le rapport de la Cour des comptes, sont soumis à un traitement inéquitable et discriminant : sans contrat de travail (une lettre d’engagement signée plusieurs semaines après le début des cours par la direction, donc pas de garantie semestrielle d’heures de travail), sans congés payés, moins rémunérés qu’un professeur titulaire, ils voient leurs heures de cours réduites sans préavis ni explications, leurs cours supprimés à la dernière minute sans compensations [...]

Contact : profs.langues.scpo[chez]gmail[point]com


CNAM (MÀJ 29/09/2014)

Réunion d’échange et d’information sur la précarité au Cnam le jeudi 2 octobre

Voir ici.

A l’heure où le CNAM s’apprête à célébrer ses 220 ans, il faut bien avouer qu’il y a peu de raisons de se réjouir ou d’être fier de la façon dont l’institution traite une bonne partie de ses agents.

En effet, dans sa note de mai dernier, l’Administrateur général a mis fin de manière unilatérale aux accords collectifs de 2005-2009 qui visaient à résorber la précarité des contractuels (garantie d’un salaire « décent », engagement de maintien dans l’établissement au bout de deux contrats d’un an,…).

Si la mobilisation a fait reculer l’administration sur certains points, l’essentiel des dispositions de la note s’applique aujourd’hui, instituant la précarité au rang de règle pour les nouveaux recrutements et sur certains renouvellements de contrats.

Ainsi, être contractuel aujourd’hui au CNAM sur un poste catégorie B ou C, c’est devoir choisir entre un temps partiel imposé (70%) à 750€ par mois ou un poste à temps plein rémunéré quasiment au même salaire que les anciens contrats à 70%, et pour une durée limitée à deux ans. Au-delà des deux ans, et pour tous les contractuels, plus rien n’engage le CNAM à les maintenir dans l’établissement.

Pour « compenser » ces contrats au rabais, ces baisses de salaire et cette aggravation de la précarité, la Direction présente comme un geste de sa part le fait de payer dorénavant l’indemnité de résidence ! L’indemnité de résidence est un dû, ce n’est pas un cadeau de la Direction : ce qui est scandaleux, c’est qu’elle n’ait pas été payée à tous les agents qui y ont droit et cela souvent pendant de longues années.

Dans ce contexte, nous appelons à une réunion d’échange et d’information le jeudi 2 octobre de 13h à 14h (salle à préciser ultérieurement) qui sera l’occasion pour tous les collègues, contractuels et titulaires, de faire le point de la situation dans les différents services afin de préparer au mieux cette rentrée sociale.

Contact : lutte.precaires.cnam[CHEZ]gmail[point]com


Université de Toulouse Le Mirail

Voir dossier sur le site POOLP et notamment la lettre ouverte des enseignant-e-s et enseignant-e-s -chercheur-e-s précaires de l’UTMirail (publiée sur POOLP le 9 avril 2014).

Pétition de soutien aux revendications des précaires du Mirail en lutte (action votée à l’unanimité lors de l’assemblée générale du département de sociologie anthropologie le 14 mai 2014)

Contact : precaires.mirail[chez]gmail[point]com


Université de Bordeaux

- Les thésards en droit, sciences politiques et économie ont cessé leurs enseignements pour une semaine reconductible : article Sud Ouest du 10 avril 2014
- Les doctorants chargés d’enseignement reconduisent la grève à Bordeaux (18 avril 2014)


Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand

Depuis 2010, l’Université Blaise Pascal est en déficit de près de 5M€ par an. La Présidence de l’UBP a proposé un plan d’économies sans précédent, qui prévoit notamment la suppression de 57 postes équivalents temps plein occupés par des agents contractuels (agents d’entretien, administratifs, bibliothécaires, enseignants) et de 25 contrats doctoraux. La mobilisation a démarré par une manifestation et une AG le 15 mai.

Voir le tract intersyndical CFDT-FO-SUD-UNEF-FSU et la page Facebook Défendons l’UBP.

Voir aussi Plan d’austérité pour l’université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand - 21 mai 2014