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Budget : Audier répond à Pécresse qui répondait à Terra Nova, S. Huet, Sciences2, libéblog, 29 novembre 2010

mardi 30 novembre 2010, par Martin Rossignole

Après l’analyse au canon des budgets recherche et enseignement supérieur de Valérie Pécresse publiée ici le 23 novembre, la ministre avait réagi ici le 26 novembre. A son tour, le syndicaliste Henri Audier, ancien administrateur du Cnrs, réagit à la réaction de la ministre. Dans des termes et sur un ton qui montrent le goufre qui sépare les deux analyses. (A gauche, les budgets des organismes de recherche pour 2011 comparés à ceux de 2010 selon un document du ministère de Valérie Pécresse).

Voici un extrait de sa tribune qui vient d’être publiée sur le site du SNCS-FSU.

« (...) Après les doutes croissants sur l’efficacité du Crédit Impôt Recherche (Rapports de la Cour des comptes, rapports de commissions de l’Assemblée et du Sénat, etc.), on comprend la hargne de Valérie Pécresse dans sa réponse au rapport de Terra Nova, rapport qui démontre maintenant que les présentations budgétaires sont de pure propagande, ce que nous disions quant à nous depuis des années. Au-delà de sa réponse incendiaire sur des erreurs (éventuelles ?) de détail, la ministre continue à mentir sur l’essentiel et, surtout, ne répond pas aux critiques que nous avions formulées.
Nous maintenons que les moyens attribués à l’enseignement supérieur et la recherche n’ont malheureusement pas augmenté d’un iota entre 2007 et 2011. Si Valérie Pécresse est si sûre d’elle, et Crédit d’impot recherche bien qu’elle accepte un débat public devant les journalistes et une commission d’enquête parlementaire sur la réalité des crédits annoncés dans chaque budget.(A droite le Crédit impôt recherche d’après le ministère).

Pour le lecteur non convaincu de nos dires et/ou estimant « ne rien comprendre au budget », nous avons tenté, dans les annexes ci-dessous, d’illustrer de façon plus pédagogiques les tours d’illusionnistes de la ministre, et de mesurer les escroqueries intellectuelles sous-jacentes à 4 années d’annonces budgétaires sensationnelles :

- Les changements de périmètre des crédits budgétaires de la MIRES : gonflage de 1,4 milliards.

- L’intégration d’une partie du paiement de la retraite dans la MIRES : gonflage de 1,1 milliards.

- les Partenariats public-privé : gonflage de 750 millions.

- Le Plan campus : gonflage de 500 millions.

- Les suppressions de crédits budgétaires : gonflage de plus de 860 millions.

Pour lire la suite du billet et découvrir les tableaux sur le blog de S. Huet

Ou sur le site du SNCS