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Élections présidentielles : la lutte des places. (2/4) "Le chat de Schrödinger" - Groupe Jean-Pierre Vernant - 10 avril 2017

lundi 10 avril 2017, par Mam’zelle SLU

Communiqué du Groupe Jean-Pierre Vernant à retrouver paginé ici

Deuxième partie. Le chat de Schrödinger.

Plus personne, hormis les candidats à l’élection présidentielle, ne fait mine de croire ni à l’Homme providentiel ni aux calculs relevant plus du Pari Mutuel Urbain que de la démocratie. Pour notre part, nous estimons nécessaire le temps de la délibération, temps fondé sur des faits objectivés et référencés et sur des propositions de politiques publiques. C’est peu dire que M. Macron ne nous facilite pas la tâche que nous nous sommes assignée : décrire précisément les programmes des différents candidats pour l’Enseignement Supérieur et la Recherche.

Une partie de la difficulté provient de la nature même du mouvement populiste de M. Macron [1] : il ne possède qu’une base électorale restreinte (les quelques 6% d’électeurs sociaux libéraux) et doit donc l’élargir en obtenant le consentement de groupes sociaux aux intérêts divergents à son entreprise d’adaptation du pays à un capitalisme de type Silicon Valley [2], fait d’exaltation de l’individu, de start-up numériques, de GAFA, de mondialisation néolibérale [3] et de New Public Management. Pour ce faire, la start-up césariste de M. Macron utilise les techniques usuelles du marketing pour promouvoir le “produit” Macron, à commencer par la surexposition médiatique [4]. Le corps électoral est découpé en segments de marché travaillés séparément sur la base de questionnaires destinés à trouver les slogans les plus efficaces [5]. Ainsi, la tirade en Algérie sur la colonisation comme “crime contre l’humanité” n’est-elle contradictoire qu’en apparence avec celle exaltant un “roman national” qui salue “les éléments de civilisation” de cette même colonisation [6] : elles ne s’adressent pas aux mêmes segments électoraux. Autre exemple, l’engagement a été pris auprès de la FAGE de “confier la gestion de la protection sociale étudiante à l’assurance maladie” tandis que M. Macron saluait, lors d’une rencontre avec l’Emevia et lors de son audition par la Mutualité française, la qualité de gestion des mutuelles étudiantes et leur rôle dans la prévention [7]. Si les unes travaillées [8], [9] des hebdomadaires constituent le gros du travail de l’opinion, aucune niche électorale n’est négligée, pas même les chasseurs, à qui la réouverture des chasses présidentielles de Chambord [10], haut lieu de la Françafrique, a été annoncée avec force clins d’œil appuyés pour conspuer l’écologie, quelques jours seulement après avoir déclaré à WWF [11] : “On pense parfois qu’on est nomade, qu’on est dans un monde où tout va bien car on peut gagner de l’argent, mais à la fin on revient quelque part, quand on est blessés, malades. On est tous des enracinés, il y a des arbres, des rivières, des frères et des soeurs et c’est ce commun notre trésor.” Identifie-t-on un segment électoral réceptif au discours de défiance envers la médecine ? M.Macron salue aussitôt un personnage obscurantiste, radié de l’ordre des médecins, connu pour sa pétition contre la vaccination soutenue par l’extrême-droite [12]. Bien plus qu’un chat de Cheshire, M.Macron a ainsi toutes les apparences d’un chat de Schrödinger, constitué d’états superposés. La “Révolution” annoncée est peut-être là, dans cette synthèse entre Robert Hue, Alain Madelin, François Rugy et Xavière Tiberi, pour ne citer que quelques noms [13].

La production d’énoncés contradictoires est cependant plus un symptôme qu’une habitude. Le messianisme de M. Macron reposant sur le récit (storytelling) d’une pacification de la société par l’indifférenciation politique, son discours se compose le plus souvent d’énoncés ouverts, euphémisés, cotonneux, à la logique évanescente [14] destinés avant tout à nier tout antagonisme économique et social. Le programme pour l’enseignement supérieur est un modèle du genre, qui s’intitule : “donner aux universités une autonomie réelle”. L’adjectif “réel” est utilisé ici comme joker, laissant au lecteur la charge de lui conférer le sens qu’il souhaite. Plus généralement, les adjectifs “véritable”, “vrai” et “réel” sont devenus, dans leur usage politique, les marqueurs d’une falsification du discours : créer un changement apparent là où l’intention est de poursuivre dans la continuité la logique dominante. Dès lors, existe-t-il une manière de mettre au jour les politiques publiques qui se cachent derrière les lieux communs du type “Faire de la recherche une priorité nationale” ou “Libérer l’énergie des universités” ? Nous entendons montrer que les politiques publiques qui seront mises en œuvre par M. Macron s’il était élu sont “décidables” sur une base rationnelle et factuelle. Nous procéderons en considérant rétrospectivement le programme de M.Hollande en 2012 puis nous utiliserons discours, entretiens et rapports écrits pour redonner au programme de de M. Macron sa cohérence.

Il fut un temps où la mode n’était pas au “storytelling” et aux “faits alternatifs”. Aussi, dans son discours de politique générale du 9 avril 1986, M. Chirac annonça simplement le contenu du projet de loi Devaquet :
« Dans l’enseignement supérieur, le principe d’autonomie doit être définitivement concrétisé tant à l’entrée - au moment de la sélection des étudiants - qu’à la sortie - au moment de la délivrance des diplômes. L’autonomie doit aller de pair avec un allègement des structures universitaires […] Cette rénovation de l’Université suppose l’engagement sans réticence de tous les enseignants et chercheurs de l’enseignement supérieur ; elle passe par une abrogation rapide de la loi sur l’enseignement supérieur de 1984 [15] »

Ce discours fut à l’origine du basculement du mot “autonomie”, jusqu’alors porteur de radicalité et d’émancipation, vers son acception managériale actuelle.

Le programme de M. Hollande en 2012 pour l’Université et la recherche a été annoncé lors du discours au Biopôle de Nancy [16]. Il dénonçait l’accumulation de nouvelles structures. D’autres furent ajoutées. Il dénonçait la mise en concurrence généralisée des territoires, des universités, des enseignants-chercheurs. Elle fut démultipliée. Il pointait les disparités et les déséquilibres des Investissements d’Avenir. Le Commissariat Général à l’Investissement (CGI) devint le lieu d’une démolition sans précédent du service public universitaire. M. Hollande proposait de réduire le rôle de l’ANR en augmentant les crédits récurrents et dénonçait le triplement du Crédit Impôt Recherche (CIR) pendant le mandat de M. Sarkozy. Les niches fiscales représentent aujourd’hui 55% des crédits budgétaires rattachés à la la mission Recherche et enseignement supérieur (MIRES) [17]. M. Hollande annonça la compensation intégrale des charges transférées aux universités. Les postes promis ne furent, en réalité, que des relèvements de plafond d’emplois, non financés. Il annonça des Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche pour que “le dialogue, l’écoute, le respect, la considération retrouvent leur droit”. Les universitaires en furent exclus. M. Hollande dénonça les atteintes aux libertés académiques et le règne des présidents “patrons” [18], promettant une réforme de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU). La loi Fioraso éloigna les lieux de décisions des unités de recherche et des amphithéâtres, dépossédant les universitaires de tout contrôle sur leur métier. Cette disjonction entre programme et réalité des politiques publiques a une origine simple : le programme de M. Hollande reprenait les propositions émises par la commission Enseignement Supérieur et Recherche (ESR) du parti socialiste, composée alors de quelques deux cent cinquante universitaires et chercheurs actifs. Le programme appliqué par M. Hollande est celui composé par les lobbies gestionnaires qui, ayant accompagné avec zèle les réformes du quinquennat de M. Sarkozy, ont transité par l’entourage de M. Strauss-Kahn avant de rejoindre M. Hollande.

Comment aurions-nous pu savoir en 2012 ce qui nous attendait ? Il aurait fallu suivre les écrits et les mouvements des gestionnaires réunis en 2012 sous le nom “groupe Marc Bloch” pour retrouver après l’alternance les places qu’ils occupaient pendant le mandat de M.Sarkozy. On les retrouve sans surprise aujourd’hui dans l’entourage de M. Macron et dans les réunions des comités locaux En Marche. Il convient donc de reconstituer les programmes de politique publique dans leur cohérence temporelle en utilisant les écrits de ceux qui gravitent autour des candidats.

Après l’échec de la loi Devaquet [19], la ligne néolibérale a fait son retour en décembre 2007, lorsque la revue Esprit a, sous la direction de M. Lichtenberger et de M. Macron, fait paraître un numéro intitulé “Universités : vers quelle autonomie ? [20]. On y entre dès l’introduction dans la fiction performative : “Pourquoi les présidents d’université se sont-ils imposés comme les principaux interlocuteurs des pouvoirs publics sur ce sujet en quelques années ? Quelles sont leurs visions stratégiques ? Que signifient les rapprochements à l’œuvre au sein des pôles de recherche et d’enseignement supérieur ou à travers des alliances stratégiques, voire des fusions ? Comment intègrent-ils la mobilité internationale parmi leurs préoccupations ?”.

Arrêtons nous sur le parcours M. Lichtenberger, non en soi, mais en ce qu’il constitue l’archétype des parcours des gestionnaires lobbyistes. On chercherait en vain les travaux de recherche et l’habilitation à diriger des recherches (HDR) qui ont permis à M. Lichtenberger de devenir professeur d’université. Il parvient malgré tout à être qualifié (avec une voix de majorité) au Conseil National des Universités (CNU) grâce à ses réseaux CFDT. Une fois franchi de justesse le barrage de la seule instance qui limite localisme, népotisme, clientélisme et copinage, M. Lichtenberger devient une figure centrale du “Far-East” : président de Marne la Vallée, puis président du PRES Université Paris-Est, et toujours conseiller à la conférence des présidents d’universités (CPU). Il a également été en charge des questions "emploi et égalité des chances" au Commissariat général à l’investissement (CGI) — où il s’est fait prendre à faire fuiter la réponse à un appel à projets d’un des compétiteurs. M.Lichtenberger, âgé de plus de 70 ans comme la plupart des proches de M.Macron, est une des figures majeures du groupe Marc Bloch. Il est également le mentor du groupe "Enseignement supérieur" de Terra Nova, dont les rapports ont contribué notablement à la doctrine de l’”autonomie” [21]. Il convient de relire le rapport programmatique Lichtenberger-Aidara publié pour préparer la présidentielle de 2012 [22], [23] et de prêter la plus grande attention à sa dernière contribution [24] intitulée “Pour un acte 2 de l’autonomie des universités” qui explicite nombre de propositions de M.Macron.

La doctrine néolibérale de l’”autonomie” apparaît dans sa plénitude dogmatique à l’occasion du rapport Aghion-Cohen, paru en préparation de l’élection de M. Sarkozy [25]. Ce rapport prétend à une certaine scientificité, comme le montre l’usage — scientiste et sans rapport avec la moindre réalité — d’une mathématique indigente supposée “démontrer” la rationalité de la politique de coproduction de la dépossession par ceux qui la subissent (politique d’”excellence” par multiplication des “appels à projets”). M. Aghion a, depuis, participé aux travaux dirigés en siégeant dans le jury des Investissements d’Avenir. Quiconque souhaite comprendre le programme de M. Macron pour l’enseignement supérieur et la recherche, conçu entre autres par M. Aghion et M. Cohen, doit lire ce rapport pour prendre connaissance du corpus doctrinal et de sa finalité : la création d’un grand marché de l’enseignement supérieur. Les composantes de l’”autonomie” et les moyens de la faire accepter insidieusement par les universitaires y sont décrits par le menu : mise en concurrence des étudiants (sélection), mise en concurrence des universitaires (omniprésence de l’évaluation), mise en concurrence des cursus (autonomie pédagogique), mise en concurrence des universités, différenciation salariale et recrutement par les présidents d’université, différenciation des établissements entre établissements d’enseignement privatisés et universités de recherche, intégrant les chercheurs après disparition des organismes de recherche de type CNRS, autonomie budgétaire (université payante et système de chèque éducation).

L’articulation entre la doctrine néolibérale de l’”autonomie” et la politique de regroupements est apparue à l’occasion du rapport Attali-Macron commandé par M.Sarkozy [26], qui reprend, sous forme de propositions précises, le rapport Aghion-Cohen. Nous reviendrons dans le troisième volet de ce billet sur les “experts” choisis par M. Attali dans sa commission. L’idée de regroupements transitoires ayant une structure fédérale apparaît début 2012 dans un texte de M. Merindol écrit en préparation de l’élection présidentielle [27], sur la base de son expérience de fusion à Strasbourg. Elle est rendue publique — si l’on peut dire, puisqu’il s’agit d’une tribune parue dans AEF — par le groupe Marc Bloch [28]. La dépêche AEF reste disponible en cache.. Alors que cette mesure ne figure pas dans le programme de M. Hollande, ce sera le cœur de la seule loi du quinquennat pour l’Université. Du reste, c’est le groupe Marc Bloch qui la mettra en œuvre au ministère (M. Collet, directeur de cabinet de Mme Fioraso ; Mme Bonnafous-Dizambourg, DGESIP ; M. Carrière, conseiller spécial de celle-là) avec l’appui de l’Elysée (M. Merindol puis M. Berger, par ailleurs rapporteur des “Assises”, ont été conseillers de M. Hollande) et de la Conférence des Présidents d’Universités présidée par M. Salzmann. Le programme réel du quinquennat de M. Hollande pour l’Université et la recherche, dans la continuité parfaite de celui de M. Sarkozy, était donc bien accessible à quiconque aurait alors voulu en prendre connaissance.

Nous disposons donc d’une méthode fiable pour déterminer les politiques publiques que M. Macron mettrait en œuvre lors d’un hypothétique quinquennat, et pour comprendre ce qui se cache derrière ces énoncés :

"Je vais être assez radical sur ce sujet. C’est vrai qu’on n’a jamais donné une vraie autonomie aux universités. Ce qu’avait porté Nicolas Sarkozy en 2007 était courageux, il avait raison mais il n’est pas allé au bout y compris sur les plans pédagogiques et de recrutement et il y a eu un peu une " autonomie du pauvre " qui a été construite. [29]

Le président d’université sait mieux que quiconque quel est le bon professeur pour ses étudiants.” [30]

Dans les tuyaux : la suppression pure et simple du CNU, le Conseil national des universités, une instance chargée de la gestion de la carrière des enseignants. L’objectif d’un tel big bang ? Permettre aux établissements de recruter eux-mêmes les professeurs… au salaire qu’ils souhaitent. [31]

"Les projets des candidats à la direction des grandes universités seront appréciés par des comités de sélection composés en majorité de personnalités extérieures pour garantir leur objectivité. (...) Les sources de financement seront diversifiées en facilitant les possibilités de création de filiales universitaires, les capacités d’emprunt des universités ou encore les partenariats public-privé." [32]

"Le vrai courage c’est, au-dedans de soi, de ne pas céder, ne pas plier, ne pas renoncer."

Groupe Jean-Pierre Vernant.


[1Outre les initiales du mouvement, la verticalité se traduit par le choix centralisé des investitures E.M. aux législatives et la signature d’un contrat valant renoncement au plein exercice de parlementaire.

[3Nous entendons par néolibéralisme l’idéologie consistant à soumettre l’ensemble des relations humaines au marché et à la mise en concurrence :
http://www.monde-diplomatique.fr/1998/03/BOURDIEU/3609

[5En réalité, le staff mappe, targete, benchmarke et analyse les outputs.
https://www.mediapart.fr/journal/france/030217/dans-les-rouages-de-la-macron-company

[7AEF, 27 mars 2017

[8Sur les conseils de M. Niel, M. et Mme Macron sont conseillés par Mme Marchand, spécialisée dans l’émission et le contrôle de rumeurs ainsi que dans la production de photographies avantageuses de paparazzi ou du rachat de photographies gênantes :
http://www.vanityfair.fr/enquetes/articles/article-magazine-mimi-marchand-la-reine-des-people-au-chevet-des-macron/51393

[9Les “clefs de la garde-robe” de Mme Macron ont été confiées à Mme Arnaud, DGA de Vuitton, épouse de M. Niel et fille de M. Arnaud :
http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/photos_-_brigitte_macron_entierement_relookee_par_delphine_arnault_pour_paraitre_plus_jeune_376762

[13M.Bayrou, M.Hue et M.Madelin étaient tous trois candidats lors de l’élection du 21 avril 2002.

[14Tout ou presque est euphémisé, la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires comme la suppression de l’impôt sur les patrimoines financiers (ISF). Seuls les lecteurs du journal Les Echos ont droit à la franchise :
https://patrimoine.lesechos.fr/impots/impots-revenu/0211917826329-fiscalite-de-l-epargne-le-programme-demmanuel-macron-2075385.php
La question de la régulation financière est soigneusement évitée,
http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/emmanuel-macron-et-la-finance-plus-qu-un-probleme-personnel-652325.html
alors même que M.Macron a torpillé le projet de loi de séparation des activités bancaires entre banque de dépôts et banque d’investissement :
http://www.latribune.fr/opinions/20140131trib000813011/separation-bancaire-la-defaite-de-la-democratie.html
La question du report de l’âge de la retraite est contournée :
http://www.arretsurimages.net/breves/2017-03-02/Pisani-Ferry-chef-d-orchestre-hesitant-du-programme-de-Macron-id20477
Le cadrage macro-économique, enfin, reste totalement flou. M. Macron propose 60 milliards € d’économie sur la dépense publique tout en faisant un plan d’investissement public de 50 milliards €, ce qui implique des coupes dans les prestations sociales et les dépenses de personnel. Rien n’est mentionné sur les moyens d’économiser 10 milliards € sur l’assurance chômage, 25 milliards € sur la sphère sociale et 15 milliards € sur l’assurance-maladie.

[15La loi de 1984 est connue sous le nom de loi Savary. On lira avec intérêt les propositions de M. Mitterrand en 1981 et en particulier cette unique mesure pour l’Université :
92 - La loi Seguin-Rufenacht sur la composition des conseils d’université et d’UER sera abrogée ainsi que les décrets modifiant la carte universitaire.
https://www.legrandsoir.info/110-propositions-du-parti-socialiste-pour-la-France.html

[22Alexandre Aidara & Yves Lichtenberger, "Faire réussir nos étudiants, faire progresser
la France : propositions pour un sursaut vers la société de la connaissance
", Essai Terra Nova, août 2011.
http://tnova.fr/rapports/faire-reussir-nos-etudiants-faire-progresser-la-france

[23Alexandre Aidara est référent départemental (93) et a obtenu l’investiture de En Marche pour les élections législatives.

[28Le site http://marcbloch2012.fr a été fermé en prévision de l’élection présidentielle 2017

[31Article de Béatrice Matthieu dans l’Express du 15 février.